Ils nous ont quittés mais nous ne les oublierons pas...


 

Vivi

 

Gwénaëlle rend hommage, avec tendresse, à Vivi, qu’elle a accueillie pendant 4 ans, après le décès de sa propriétaire.

Les premiers mois n’ont pas toujours été simples en termes de cohabitation avec ses autres animaux, mais Vivi a peu à peu trouvé sa place et faisait pleinement partie du foyer.

 

Notre petite doyenne nous a quittés fin décembre, comme nous vous l’annoncions début janvier. Elle avait plus de 20 ans. 

 

« J‘ai accueilli Virgule, alias Vivi, dans ma maison un soir de décembre. 

C’était une petite chatte magnifique avec des poils longs de plusieurs couleurs, des yeux bleus, une petite tête bien ronde, un joyau !

 

L’approche n‘a pas été facile, elle était apeurée, n‘aimait visiblement pas ses congénères, ni mes toutounes.

J‘ai mis des mois à pouvoir la caresser et je le faisais toujours avec prudence car elle se méfiait de ma main au-dessus de sa petite tête.

  

Contrairement à ce que je pensais au début, elle n‘avait pas un sale caractère ; elle avait malheureusement dû vivre des scènes peu agréables avec des humains et ça l’avait rendue peureuse et agressive par moments. 

 

Régulièrement, elle s’appropriait un endroit de la maison puis en changeait au bout de quelques semaines ou de quelques mois, tantôt dans une chambre sous les toits, tantôt dans une pièce servant de bureau ou dans l’entrée de la maison. A chaque fois, je m’empressais de déménager ses petites affaires (sa litière, ses coussins, ses petites gamelles). 

Peu importe où elle résidait, dès le matin j’entendais ses petits pas dans la maison pour venir me réclamer son petit déjeuner. Elle mangeait toujours de bon cœur, elle avait envie de vivre. 

 

Comme elle n’était pas facile à manipuler, ni à caresser, je n‘ai pas vu tout de suite, sous sa crinière, qu‘il y avait une grosseur, et, lorsque j‘en ai pris conscience, il était trop tard. 

 

Vivi a fini sa vie avec son petit corps un peu déformé mais elle se battait toujours pour vivre, elle mangeait de bon cœur, je lui achetais des mets de luxe car elle avait du mal avec ses croquettes. 

Puis, un jour de décembre, elle n‘a plus eu la force de se battre ; elle boudait sa nourriture, restait dormir dans sa litière et ronronnait fort pour soulager ses douleurs. 

J‘en ai parlé à la vétérinaire qui m‘a dit que c’était le bon moment pour lui dire au revoir, avant qu‘elle ne souffre trop. 

J‘aurais aimé qu‘elle s‘endorme doucement sur un de ses petits coussins à la maison, mais hélas ça n‘a pas été le cas. 

 

Elle s‘est endormie à tout jamais dans mes bras le 29 décembre à 15h45, 15 jours et 1h30 après son petit compagnon Morales. Sa petite âme restera auprès de moi dans ma maison. 

Voilà la petite tranche de vie que j‘ai partagée avec cette magnifique petite chatte.

 

Merci à sa marraine Sophie d’avoir régulièrement pris de ses nouvelles et de lui avoir offert les meilleurs soins jusqu’à la fin de sa vie. Merci aux Chats du Coeur Brestois pour leur soutien dans les derniers moments et de lui avoir offert une seconde chance après le décès de sa propriétaire. »

 

Moralès

 

Il avait rejoint l'association en septembre 2022, à l'âge de 15 ans, lorsque son propriétaire était entré en EHPAD. Le gentil Moralès nous quittés le 16 décembre 2023, après avoir déclaré une grave hépatite.

 

Gwénaëlle, qui l'accueillait en panier retraite, lui rend hommage :

 

"Morales est parti soudainement, vendredi à 14h15… 

 

C'était un chat extraordinaire et très attachant. 

Il s'est tout de suite senti chez lui ici. 

Dès le premier jour, il est venu dormir dans mon lit, collé à ma tête. Il me faisait quelques infidélités si quelqu'un venait dormir à la maison !

Le matin, il me réveillait avec des petits coups de pattes sur la tête, mi-velours mi-griffes. C’est ainsi qu’il interrompait mon sommeil, et lorsque j'ouvrais mes yeux, je le voyais me fixer du regard. 

Le soir, il m'attendait sur les marches de l'escalier menant à ma chambre, puis il allait chauffer mon lit avant mon arrivée. 

 

Il aimait faire son petit tour dehors le matin, puis il venait miauler à la porte fenêtre pour que je lui ouvre. Il n'était jamais effrayé, ni par l'aspirateur, ni par les autres animaux de la maison. Rien ne faisait peur à ce courageux petit chat.

 

Il me manque déjà beaucoup… Je suis consciente d'avoir eu un chat extraordinaire à mes côtés. 😢

Je remercie Les Chats du Cœur brestois de m'avoir permis de connaître Morales, même si notre histoire commune fut de trop courte durée…"

 

 

 

 


Gourminet

 

Cet adorable chat, que nous pensions en bonne santé et qui devait rejoindre sa famille pour la vie, nous a subitement quittés en septembre 2023. 

 

Dans la stupeur et la tristesse, Sophie lui rend hommage.

 

« Un super petit chat nous a quittés dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 septembre…

 

Comme pour tous ceux avec lesquels j’ai eu la chance de partager un bout de vie et qui sont partis trop tôt, je vais m’adresser directement à toi, Gourminet, en espérant que tu m’entendes et que tu saches que tu as été aimé, que ta vie était précieuse et que tu me manques infiniment.

 

De ce qu’on a pu reconstituer de ton histoire, tu as connu plusieurs foyers avant de te retrouver dans la rue, où nous sommes venus te chercher. Pendant combien de temps t’es-tu retrouvé dans la galère ? Quel impact cela a-t-il eu sur ta santé ? Je ne sais pas.

 

Malgré tout, tu n’avais pas perdu ta confiance en l’humain ; tu étais extrêmement sociable, amical, câlin, espiègle, curieux, facile à vivre, à l’aise avec les chiens et aussi très beau. Un chat parfait.

 

Tu avais trouvé tes futurs adoptants, chez lesquels tu étais très attendu. Tu allais enfin pouvoir profiter du bonheur que tu méritais.

 

Et puis ta santé s’est dégradée brusquement, de manière inexplicable et inexpliquée à ce jour. Ni les consultations chez le vétérinaire, ni les perfusions et tout le protocole médical mis en place lors ton hospitalisation, n’ont pu te sauver. Nous ne savons pas ce qui s’est passé. Je n’ai pas de mots pour définir le mal qui t’a emporté…

 

Je suis tellement triste que tu sois parti ainsi, alors que tu allais connaître le bonheur, que tu étais jeune et que tu aurais dû avoir une belle et longue vie devant toi. Je suis triste aussi pour tes adoptants, qui avaient préparé ton arrivée et t’attendaient avec impatience. Je suis triste parce que je trouve ça complètement injuste…

 

Je suis triste aussi parce que je t’aimais, mon Gourmi… Bon voyage mon gentil matou, tu laisses un grand vide dans mon cœur. »

 

 

Améthyste, la gentille mamie trouvée très mal en point, n’a malheureusement pas survécu, en dépit de tous les soins qui lui ont été apportés. Elle nous a quittés le 27 août 2023, laissant toutes les personnes qui ont tenté de la sauver dans le chagrin.

 

Nous lui rendons hommage.

 

"Améthyste, tu avais trouvé refuge début juillet dans le jardin d’Adelina, une amoureuse des animaux qui t’a accueillie dans sa maison car ton état était préoccupant.

Avant de rejoindre notre association, tu étais ignorée de tous, sauf de cette charmante dame.

 

Non identifiée, âgée d’environ 13 ans, tu étais cachexique, tu avais la peau irritée et un cœur fatigué. Depuis combien de temps étais-tu dehors ? As-tu un jour eu un ou une propriétaire digne de toi, capable de te protéger et te soigner ?

 

Tu auras profité de quelques semaines de soins, de nourriture et d’amour, beaucoup d’amour, auprès de ta bienfaitrice.

 

 

Tu étais une petite mamie gentille et câline, qui avait trouvé sa place dans sa nouvelle famille. Hélas, ton cœur fragile s’est arrêté le 25 août.

 

Tu t’es endormie discrètement pendant la nuit, laissant un grand vide dans le cœur de ta maman d’adoption : vous aviez tissé un lien si particulier.

 

Nous étions rassurés de te savoir auprès d’Adélina, après des mois de galère, peut-être des années. Nous espérions pour toi quelques années au chaud dans un foyer bienveillant. Mais ta santé était trop précaire. 

 

Tu es partie rejoindre un monde meilleur, loin de celui-ci, si égoïste et cruel avec les vieux chats malades. Bien sûr, dans une société de consommation, les chatons seront toujours attirants. Mais ensuite ? Combien de chats, une fois adultes, sont jugés encombrants ? Beaucoup d’entre vous, hélas, deviennent un jour indésirables : la rue devient alors votre univers.

 

Repose en paix, douce Améthyste. Nous garderons de toi l’image d’une gentille minette, reconnaissante envers la main humaine qui a tenté de te sauver."             

 

 

Le gentil Gizmo, en famille d'accueil depuis 2020, s'en est allé discrètement, sans signes avant-coureurs...

 

Sophie, chez qui il vivait, lui rend un dernier hommage.

 

"Tu es arrivé dans ma vie en novembre 2020. Tu sortais de la rue et l’être humain ne t’inspirait que la plus grande méfiance.

 

Tu as pris tes marques à la maison, mais ta méfiance, tu l’as toujours gardée, même avec moi ; il était impossible de t’approcher en journée… toujours tu t’enfuyais.

 

Par contre, le soir, lorsque j’étais couchée, tu venais sur mon lit, et là, c’était le moment du câlin, museau contre nez, avec force caresses et ronronnements, mais quand même vite effrayé si je faisais un geste un peu ample.

 

Après le câlin, quand j’éteignais la lumière pour dormir, tu allais te coucher tout contre mes jambes.

Je t’appelais mon petit vampire, parce que je ne pouvais te toucher que la nuit, et parce que tu avais un petit croc qui sortait toujours et se voyait tellement bien sur ta robe noire.

 

Deux ans et demi se sont écoulés comme ça, tu avais le gîte, le couvert, la sécurité et la tendresse, et tu semblais t’en satisfaire car jamais tu n’as essayé de sortir de la maison.

 

Le 10 juillet était un jour comme les autres, tu es venu te faire câliner comme d’habitude, et puis tu es allé te coucher contre mes jambes pour dormir, comme d’habitude.

 

Je me suis réveillée à une heure du matin, et là, j’ai tout de suite vu que quelque chose n’était pas normal : je t’ai pris dans mes bras, mais tu étais inerte, la vie avait quitté ton corps, ton cœur avait cessé de battre… Je n’arrivais pas à y croire…

Tu n’avais pas bougé, donc je pense que tu es parti en dormant et que tu n’as pas souffert. C’est ma seule consolation.

 

Je ne t'oublierai pas, mon petit Gizmo, et ta présence me manque déjà terriblement…"

 

Gunter, qui évoluait tout doucement chez Nicole, nous a malheureusement quittés. Une tumeur inopérable a été décelée au niveau de sa bouche ; il a fallu prendre la difficile décision de l'endormir... 

 

Gunter errait dans le quartier de Recouvrance à Brest lorsqu'il a été récupéré : il souffrait alors d'une grosse amygdalite et avait des difficultés pour manger.

 

Après son hospitalisation, il avait rejoint Nicole, chez qui il a vécu pendant de nombreux mois. Sa famille d'accueil a su se montrer douce et patiente avec lui, jusqu'à lui faire apprécier les caresses.

 

Très affectée par son décès, elle gardera de lui le souvenir d'une belle rencontre avec un chat cabossé par la vie, mais réceptif à l'affection qu'elle a su lui donner.

 

Repose en paix, gentil Gunter.

 

 

Nous n'avons pas pu te sauver, gentil Mika

 

Lorsque nous t'avons récupéré, dimanche 14 mai, à Guissény, à la suite d'un signalement, nous avons compris d'emblée que ton état était très grave.

 

Sophie, bénévole et famille d'accueil de l'association, t'a conduit en urgence chez un vétérinaire, qui a posé un diagnostic très sombre à court terme.

 

Très mal en point, positif au FIV et à la leucose, tu n'avais pas la moindre chance de t'en sortir. Nous avons pris la décision douloureuse d'abréger tes souffrances.

 

Tu étais un gentil chat, Mika. 

Tu as traversé le ciel de l'association comme une étoile filante, mais nous nous souviendrons longtemps de toi, car le sentiment d'injustice et de révolte fait partie des plus marquants.

 

Tu n'étais ni stérilisé, ni identifié. 

Le chat de personne, qui a sans doute erré longtemps.

Pendant des mois, des années, tu as côtoyé d'autres chats, tu t'es battu, guidé par l'instinct de reproduction.

Lors des bagarres et de l'accouplement, tu as probablement transmis le virus du FIV et celui de la leucose à tes congénères... Nous ramasserons peut-être un jour l'un d'entre eux dans le même état.

 

Peut-être décèleras-tu de l'amertume dans nos propos et même un ton un peu accusateur. Rassure-toi, ce n'est pas contre toi. Au contraire ! Tu n'es que la victime, dans cette histoire.

 

Tu ne le sais peut-être pas mais depuis que l'association existe, nous exprimons régulièrement notre colère contre l'irresponsabilité humaine. Pourquoi ? Parce qu'en dépit de toutes les campagnes menées par les refuges, associations et organismes publics, les abandons sont toujours aussi nombreux et la stérilisation rencontre encore beaucoup de résistance chez les propriétaires. En témoignent le nombre incalculable de chats errants en France et les annonces toujours aussi nombreuses de chatons à donner.

 

Alors non, tu n'y es pour rien. Tu es celui qui a payé de sa vie la connerie humaine. Nous ne le dirons pas dans un langage châtié, car il n'y a pas d'autres mots. Où que tu sois, tu ne pourras qu'être d'accord avec nous.

 

Repose en paix, gentil Mika. C'est tout ce que nous pouvons te souhaiter à présent. Nous ne t'oublierons pas.

 

 

Toffee (2) 

 

Toffee était un gentil pépère, ramassé dans le quartier de Saint-Pierre à Brest, où il errait (depuis trop longtemps, dirons-nous) non identifié ni stérilisé. 

 

Sophie, sa famille d'accueil, qui a, une nouvelle fois, accepté d'accueillir un chat à la santé très précaire, lui dédie ces quelques mots :

 

"Je te parle, mon Toffee, comme si tu étais encore là, en espérant que tu puisses m'entendre...

 

Pauvre petit bonhomme, abîmé par la vie, tu n'auras connu avec nous que quelques petits mois de confort et de sérénité. J'espère que ces quatre mois auront aussi été des moments de bonheur pour toi.

 

Tu étais un matou calme et amical, à l'aise avec tous, chats, chiens et humains, de ceux qu'on aime au premier contact.

 

Nous savions ta santé précaire, tes reins en mauvais état, mais tout semblait bien aller : tu avais repris du poids et tu étais toujours le premier à réclamer ton petit déjeuner. 

 

Malheureusement, tout a basculé en 24h et ce que nous redoutions s'est produit : malgré une prise en charge vétérinaire rapide et plusieurs jours d'hospitalisation en clinique, tu n'as pas pu remonter la pente.

 

Ton état était désespéré. En concertation avec les vétérinaires, nous avons dû nous résoudre à t'aider à partir en douceur. Quand nous prenons ce genre de décision, le chagrin est déjà là et c'est toujours un déchirement. Tu étais si attachant !

 

Bon voyage mon Toffee, une étoile de plus brille dans mon ciel."

 

Aimée 

 

Cette petite minette a été ramassée par Nathalie, qui l’a déposée chez le vétérinaire, avec bienveillance. Elle était cachexique, très affaiblie, à l’évidence âgée, avec une dentition dans un état déplorable. 

Malheureusement, les résultats de la prise de sang étaient catastrophiques et ne laissaient aucun espoir. Pour le vétérinaire, le verdict était sans appel : en l’absence de solution thérapeutique, hormis la maintenir en vie sous perfusion, sans chance d'amélioration, il fallait la laisser partir en douceur. Elle repose désormais en paix et ne souffrira plus.

 

Comme vous l’imaginez, nous sommes une fois encore très attristés et révoltés : nous sommes convaincus qu’elle a eu un propriétaire un jour.

Comment s’est-elle retrouvée dans la rue ? Comment de temps a-t-elle erré pour finir dans un tel état. Nous ne le saurons jamais. Nos questions demeurent comme à chaque fois ou presque et nous savons qu’il y en aura d’autres…

 

 

 

Ronny nous a quittés...

Ronny faisait partie des laissés pour compte. Il était le chat de quelqu’un, qui l’avait baptisé Neurone, puis celui de quelqu’un d’autre, puis celui de personne…

Nous ignorons combien de temps il a erré après son dernier abandon.
Nous remercions Ronan, qui nous l’a confié il y a quelques mois, de l’avoir ramassé sur un chemin en Eure-et-Loir et de l’avoir ramené avec lui dans le Finistère.

Une petite pensée aussi pour Anne, sa marraine, que nous remercions !

 

 

Sophie, sa famille d'accueil, lui dédie ces quelques mots :

 

« Neurone,

A toi que j'appelais affectueusement mon vieux râleur, mon Ronny, je voulais te dire que, comme tes frères d'infortune partis avant toi, tu resteras dans mon coeur.

Petit bonhomme, qui après des années errances et l'intervention d'une personne compatissante, est arrivé parmi nous, abîmé par la vie et par la maladie. 

On s'est battus ensemble, c'était difficile, tu t'es montré très courageux. On a gagné quelques batailles et puis, malgré tous nos efforts et les moyens mis en place, ton pauvre petit corps a fini par renoncer...

Je te remercie de m'avoir donné ton amour et ta confiance.
Tu laisses un grand vide dans mon coeur, mon adorable vieux râleur !’
J’espère avoir pu te donner quelques mois de bonheur…

Sophie »

 

Voltaire 

 

Le beau Voltaire nous a quittés début janvier 2023... Sophie, qui l'accueillait, lui dédie ces quelques mots.

 

« Voltaire, mon gros nounours s’en est allé…

 

Tu es arrivé à la maison au mois de mai 2022, magnifique et si gentil. C’était sûr, tu allais être très vite adopté !

Et puis, patatras, lors de ton rappel de vaccin, le vétérinaire a découvert un polype au fond de ton oreille, qui ne te gênait pas tant que ça, mais qui était inopérable et te causait des infections fréquentes. Le diagnostic a rendu ton adoption inenvisageable.

 

Alors, mon gentil nounours, tout doux et tout poilu, tu es resté à la maison, te laissant soigner patiemment quand tu en avais besoin.

 

Petit à petit, mon Voltaire, tu as pris tes marques et tu t‘es pris d’amour pour le jardin et les environs de la maison. Tu étais si souvent dehors que j’ai fini par te surnommer Vagabond. Tous les voisins te connaissaient bien.

Tu rentrais pour manger, te faire câliner, et demandais à ressortir, n’hésitant pas à envoyer les gamelles par terre si je tardais trop à t’ouvrir la fenêtre !

 

Mis à part ces mouvements d’impatience, tu étais doux et calme. Si doux et si calme que je n’ai pas vu tout de suite que la vie s’éloignait de toi.

Quand nous sommes allés consulter, il était déjà trop tard, la maladie t’avait rattrapé. 

 

Une seule chose, peut-être, me console un peu : même si je l’avais vu plus tôt, ça n’aurait sans doute rien changé.

 

Tu n’avais pas 5 ans, mon Volt… Tu es parti bien trop tôt, pour un monde meilleur je l’espère, et comme ceux qui t’ont précédé, tu es parti avec un bout de mon cœur.

C’est fou comme ça me manque d’entendre les gamelles tomber… »