Protéger son chat


 

Protéger son chat, c'est d'abord le faire identifier, pour se donner toutes les chances de le retrouver s'il se perd.

Protéger son chat, c'est aussi prévenir les maladies, notamment par la vaccination, le protéger des parasites, le faire stériliser et le préserver des dangers domestiques ou extérieurs.

L'identification


Tous les chats proposés à l'adoption sont identifiés. Il s'agit ici d'un petit rappel de vos obligations si vous avez ou souhaitez adopter un chat non identifié.

 

D'après la loi, tous les animaux donnés ou vendus doivent être identifiés par puce électronique ou tatouage auprès du Fichier National d'Identification des Carnivores Domestiques (I-CAD). Ce service ministériel permet aux refuges et aux vétérinaires de retrouver le maître des animaux égarés qui leurs sont rapportés. L'identification permet aussi de dissuader les maîtres d'abandonner leur animal et de dissuader les trafiquants d'animaux qui ne peuvent alors revendre votre animal s'il est identifié.

 

Ce service n'est efficace que si vous n'oubliez pas de déclarer gratuitement à l'I-CAD :

  • vos changements de coordonnées en cas de déménagement ou de changement de numéro de téléphone,
  • la cession ou le décès de votre animal. 

Compte personnel en ligne sur : www.i-cad.fr/

Tél : 0 810 778 778

Mail : contact@i-cad.fr

  

L'identification par puce électronique étant invisible, il est important d'emmener les animaux trouvés chez un vétérinaire pour lui demander de vérifier si l'animal est pucé, à l'aide d'un lecteur spécifique. Il est possible de faire tatouer la lettre P dans l'oreille du chat (anesthésie générale obligatoire) ou alors d'opter pour une médaille sur un collier "sécurisé" (qui s'enlève s'il se coince et menace d'étrangler le chat) pour indiquer qu'il est identifié par puce électronique.

 

Si votre chat possède un tatouage, pensez à contrôler sa lisibilité au fil des années.

 


La stérilisation


La prolifération du chat est extrêmement rapide. Si on considère qu'un seul couple de chats fait au minimum une portée de 4 chatons par an, qui seront eux-mêmes matures sexuellement dès la période de reproduction suivante, et si chaque portée contient la moitié de femelles, au bout de 3 ans on obtient au minimum 52 chats ! Cette valeur peut aller jusqu'à 1728 chats si les femelles font plusieurs portées par an et avec plus de chatons par portée.

 

Il est donc indispensable de faire stériliser tous les chats dès leur plus jeune âge, afin de limiter le nombre de chats errants sans nourriture et sans soins.

Non seulement une femelle n'a pas besoin de faire une portée pour "son équilibre mental" mais la stérilisation avant les premières chaleurs permet plus tard de réduire les risques de cancer des mamelles ou les infections de l'utérus.

Elle vous évite aussi de supporter la période longue et pénible des chaleurs (miaulements rauques jour et nuit, marquage urinaire), ainsi que celle, plus tard, où il faudra trouver des adoptants pour 4 à 6 chatons !

Et si vous avez un mâle, sa castration réduira les marquages urinaires et les risques de bagarres, donc de transmission de maladies potentiellement très graves.

 

La pilule ? A 6,50€/an de pilule, moyennant un comprimé à donner tous les 15 jours, 6 mois par an et sur 15 ans, vous arrivez à une centaine d'euros. C'est donc plus que les 60€ demandés par l'association et autant que le tarif vétérinaire pour les particuliers. Soyez également conscients que la prise de pilule augmente les risques de tumeurs mammaires, d'infections et de diabète...

 

Consultez ici la brochure de l'Icad.

 

Ecoutez ce qu'en dit cette vétérinaire qui connaît bien le problème des chats non stérilisés :

"La stérilisation des animaux dit "de compagnie" : quelle utilité ?"

  

Tous les chats adultes que nous proposons à l'adoption sont stérilisés. Concernant les chatons, notre rôle est de nous assurer que les adoptants respectent l'engagement qu'ils ont pris lors de l'adoption.

La protection contre les parasites


Parasites internes : vers ronds et vers plats

Il est recommandé de traiter votre chat régulièrement contre les vers ronds (Ascaris) et les vers plats (Ténia) : tous les mois jusqu'à l'âge de 6 mois, puis 2 à 4 fois par an.

Ces parasites sont facilement transmissibles par contact avec un chat porteur (si vous avez plusieurs animaux, il est nécessaire de les traiter tous au même moment). Ils peuvent aussi être transmis par les puces et la consommation de petits rongeurs. Ces parasites vivent au dépens de l'organisme du chat et provoquent de graves altérations générales et locales (retard de croissance chez les chatons, diarrhées pouvant contenir du sang...). 

Si vous constatez que votre chat a le ventre dur et gonflé ou que vous retrouvez des vers dans ses vomissures ou ses selles, il est indispensable de le traiter. En effet, les traitements contre les vers sont curatifs et non préventifs.

Si votre chat est contaminé juste après un traitement, il peut donc à nouveau être parasité.

Demandez alors conseil à votre vétérinaire.

Parasites externes : puces et tiques

Les puces vivent sur l'animal ainsi que sur les tissus où dort le chat, d'où l'importance de traiter à la fois l'animal et son environnement en cas d'infestation. Non seulement les piqûres de puces peuvent être à l'origine de problèmes de peau (dermatose) mais elles peuvent transmettre le ténia.

 

Les tiques quant à elles peuvent transmettre la borréliose ou maladie de Lyme.

Dans l'éventualité où votre chat se ferait mordre par une tique, il est important de la retirer par "dévissage" à l'aide d'un crochet spécifique vendu en pharmacie, animalerie et chez votre vétérinaire pour une somme modique. Cette méthode permet à la tique de ne pas "se vider" dans l'organisme du chat par compression de son abdomen, réduisant le risque de transmission des bactéries.

Tous les chats que nous proposons à l'adoption sont déparasités.

La protection contre les maladies


Typhus

Le virus du typhus, non transmissible à l'homme, touche généralement les chatons ou les adultes vivant en communauté. Il est très contagieux car il se transmet par contact direct et indirect (objets souillés).

L'incubation est de 2 à 4 jours avant l'apparition d'une forte fièvre, d'abattement profond, de perte d'appétit, de diarrhées et de vomissements. Le chat est alors en danger de mort s'il n'est pas soigné très rapidement, particulièrement pour les chatons.

Chez la chatte gestante, ce virus engendre des lésions nerveuses irréparables (perte d'équilibre empêchant la marche).

La vaccination, obligatoire à la cession d'un chat, est très efficace.

 

Les chats proposés à l'adoption sont vaccinés contre le typhus.

Coryza

Le coryza, non transmissible à l'homme, est une maladie respiratoire très contagieuse et très fréquente, pouvant être très grave et même fatale chez les chatons.

L'incubation est de 2 à 6 jours avant l'apparition d'une fièvre, d'une diminution de l'appétit, d'une toux, et surtout d'éternuements et d'écoulements des yeux et du nez.

La vaccination, obligatoire à la cession d'un chat, reste le seul moyen de prévention possible mais n'empêche pas totalement la survenue de la maladie.

 

Les chats proposés à l'adoption sont vaccinés contre le coryza.

Leucose féline (FeLV)

Ce virus, transmissible exclusivement entre félins, via tous les fluides corporels (larmes, salive, sang, lait...), est extrêmement contagieux. Tous les contacts directs entre chats ainsi que le partage de gamelles ou de litières sont sources de contagion entre chats. Un chat nouvellement contaminé peut rester quelques mois à quelques années sans présenter de symptômes mais en étant contagieux. Une fois les premiers symptômes apparus (perte de force, perte d'appétit, anémie, leucémie...), l'animal n'a plus que quelques mois à vivre.

Ce virus est particulièrement répandu parmi les populations de chats errants. Un vaccin permet néanmoins de protéger votre chat si vous prévoyez que celui-ci fasse des sorties en extérieur. Au préalable, il vous faudra procéder à un rapide test sanguin auprès de votre vétérinaire afin de déterminer s'il n'est pas déjà porteur du virus.

Nous ne préconisons pas la cohabitation entre un chat ayant la leucose et d'autres chats sains mais elle est possible à la condition indispensable que les chats soient vaccinés contre la leucose et que les rappels de vaccins soient fait à temps chaque année. Nous préconisons toutefois de veiller à une désinfection très régulière des lieux de vie, gamelles et litières partagés.

 

Les chats proposés à l'adoption sont testés négatifs au FeLV et vaccinés.

La vaccination est le meilleur moyen de protéger

votre chat contre ces trois maladies (vaccin TCL)

FIV ou "SIDA du chat"

Ce virus est surnommé "SIDA du chat" car il engendre une immunodéficience et est transmissible entre félins lors des combats de territoire ou en période de reproduction, via l'échange de salive ou de sang au niveau de plaies profondes.

La mère peut aussi le transmettre à ses petits par son lait.

Un test sanguin rapide pouvant être effectué sur les chats de plus de 4 mois permet de déterminer si un chat est porteur (FIV+) ou non (FIV-), dans la mesure où son contact avec le virus a eu lieu plusieurs mois avant le test. Un chat ayant été contaminé par le virus du FIV va tout d'abord vivre une période plus ou moins longue (5 à 10 ans en moyenne) sans présenter de symptômes mais en étant contagieux. Passé cette période, le virus va affaiblir le système immunitaire du chat, le rendant très vulnérable à toutes les maladies.

Il n'existe pas de vaccin ni de traitement pour prévenir ou éliminer une infection par le FIV. Seule la prévention par stérilisation des chats est efficace en évitant la reproduction et en diminuant fortement les risques de bagarres.

Malgré tout, un chat FIV+ peut parfaitement avoir une espérance de vie normale, même après que le virus s'est déclaré, dans la mesure où il est soigné convenablement contre les infections qu'il pourrait contracter (principalement gingivites et coryza). Dès lors que les chats sont stérilisés et s'entendent bien, il est tout à fait possible de faire cohabiter des chats FIV+ avec des chats sains.

 

Les chats proposés à l'adoption sont testés pour vérifier s'ils sont porteurs du FIV.

Péritonite infectieuse féline (PIF)

La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie infectieuse féline due à un coronavirus très résistant en milieu extérieur. La transmission se fait par ingestion ou inhalation du virus présent dans les selles ou la salive des chats infectés (directement de chats à chat ou indirectement). La PIF survient le plus souvent dans les communautés de chats. Les animaux les plus contaminants sont les porteurs sains.

La période d'incubation dure de quelques semaines à quelques années. Les chats porteurs du coronavirus ne déclarent pas tous la PIF : 10 % environ des chats infectés déclarent la maladie. Une fois la PIF déclarée, le pronostic est toujours fatal à plus ou moins court terme, quelle que soit la forme de la maladie (PIF humide ou sèche). Il n'existe pas de vaccin en France.

Syndrome urinaire

La formation de cristaux dans les voies urinaires du chat se traduit par des besoins fréquents et pressants d'uriner, des douleurs aiguës au moment d'uriner (miaulements), voire du sang dans les urines.

Dans les cas où l'urètre est totalement bouché par un calcul, le chat est dans l'impossibilité totale d'uriner, ce qui peut entraîner des dommages aux reins et mettre sa vie en danger. Il est important de détecter ce syndrome avant que les reins soient atteints, donc si votre chat présente ces symptômes, consultez d'urgence un vétérinaire.

Ce syndrome peut être induit ou aggravé par une nourriture de moindre qualité ("produits d'origine animale" trop riches en minéraux) ou une source d'eau insuffisante. Le traitement consiste en une prise de médicaments et une alimentation permettant d'acidifier l'urine pour réduire les calculs.

La protection contre les dangers domestiques ou extérieurs


La prévention des accidents domestiques ou autres dangers extérieurs ne concerne pas que les enfants, elle concerne aussi les animaux. Il est important d’en avoir conscience lorsqu’on possède un chat, animal curieux par nature.

 

Voici une liste non exhaustive des dangers potentiels pour eux :

Les médicaments

Les intoxications du chat par les médicaments sont consécutives à une ingestion "accidentelle" : prise volontaire par l'animal,  surdosage d'un médicament vétérinaire par le propriétaire ou méconnaissance de l'usage exclusivement humain de certains médicaments qui peuvent alors s'avérer dangereux pour l'animal. Certaines molécules sont utilisées à la fois en médecine humaine et vétérinaire.

Exemples de médicaments à l'origine d'intoxications : le paracétamol, les morphiniques opiacés, la thyroxine (médicaments à usage humain) ; les anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS) (surdosage ou contre-indication liée à l'âge ou à l'état de santé) ; les béta-bloquants, les inhibiteurs calciques et les anxiolitiques benzodiazépines (surdosage), etc.

Les antiparasitaires

Les antiparasitaires à usage externe sont généralement toxiques pour le chat s'ils sont ingérés, en particulier les produits à base d'amitraze (qu'on trouve notamment dans les colliers antipuces) ou encore les produits prévus pour les chiens contenant de la perméthrine.

Les pesticides (rodenticides, molluscicides, insecticides, herbicides, fongicides...)

Les pesticides regroupent toutes les substances chimiques destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs et les plantes ou les animaux jugés indésirables. Parmi les produits causant fréquemment des intoxications chez les chats : les produits de dératisation (rodenticides) et les produits anti-limaces (molluscicides). 

Parfois, les produits de dératisation sont volontairement dissimulés dans des boulettes de viande pour empoisonner certains animaux sauvages malaimés comme les renards... Ce procédé inadmissible ne tue pas uniquement le petit canidé ou d'autres carnivores sauvages : il peut aussi empoisonner les chats et les chiens !

Les aliments

Certains aliments sont toxiques pour les chats alors qu'ils ne le sont pas pour nous. Parmi ceux qui causent le plus d'intoxications : les oignons, l'ail, le chocolat, le café, etc.

Les plantes

De nombreux chats aiment jouer avec les plantes et parfois même les mâchonner ou les grignoter. Or, certaines plantes sont irritantes et/ou toxiques pour eux : le muguet, le laurier-rose, le dieffenbachia, le philodendron, l'arum, le ficus, l'aconit, l'if, la digitale, la belladone, la datura, les glands, le pommier d'amour, etc.

Par précaution, ne laissez pas non plus vos animaux boire l'eau des vases.

La plupart de ces plantes sont également irritantes et ou toxiques pour les enfants.


Les produits d'entretien et d'hygiène

Les produits d'entretien et d'hygiène représentent de multiples dangers, en fonction de leur mode d'action : intoxications, brûlures, pneumopathies d'inhalation, etc.

Les intoxications à l'antigel ou au liquide de refroidissement (qui contiennent de l'éthylène glycol ou du méthanol) sont fréquentes. De même, les chats peuvent être intoxiqués par de l'antimousse contenant du sulfate de fer.

De nombreux produits ont une action caustique occasionnant de graves lésions internes ou externes : soude, eau de javel, déboucheurs de canalisation, produits WC, nettoyants pour four, cheminée et lave-vaisselle, antirouilles, etc. 

Autres produits toxiques : les hydrocarbures et dérivés chlorés tels que l'essence et White spirit.

Tous les produits moussants (shampooings, savons, lessives, liquides vaisselle...) sont dangereux car ils peuvent provoquer une pneumopathie d'inhalation lorsqu'ils sont ingérés.

Les chutes

Les chats tombent fréquemment des balcons et même des fenêtres. Parce qu'ils possèdent la faculté de se retourner lors d'une chute et de retomber sur leurs pattes, on pense à tort que tomber d'un balcon ou d'une fenêtre est sans danger pour eux. Or, toute chute d'une certaine hauteur peut occasionner de graves blessures à l'animal (fractures, hémorragie interne, traumatismes touchant les organes vitaux...). 

Les fenêtres oscillo-battantes

Les fenêtres oscillo-battantes entre-ouvertes d’un danger méconnu et pourtant bien réel. En essayant de sortir par l’ouverture, bien trop étroite pour le laisser passer, le chat reste coincé. Ne pouvant se dégager, il finit par mourir étranglé ou étouffé.

 

Si vous avez des fenêtres de ce type, sachez qu'il existe des grilles de protection dans le commerce, notamment sur Zooplus. L'idéal cependant est de ne pas  les laisser ouvertes en votre absence dès lors qu'elles sont accessibles à votre chat. La tentation est souvent trop grande pour lui !


La cuvette des toilettes

Curieusement, certains chats aiment se désaltérer dans la cuvette des toilettes. Le danger potentiel concerne principalement les chatons, qui ne parviennent pas toujours à remonter le long des parois glissantes et finissent par se noyer.

La machine à laver ou le sèche-linge

Il arrive malheureusement que les chats se cachent dans le lave-linge ou le sèche-linge, généralement par jeu, et que le propriétaire ne s'en aperçoive pas avant de mettre en marche l'appareil.

Soyez vigilant lorsque vous faites votre lessive ! Les chatons, curieux de tout, sont particulièrement vulnérables !

Les plaques chauffantes

Les plaques chauffantes peuvent causer de graves brûlures aux chats, notamment au niveau de ses coussinets.

Parce qu'il est parfois difficile d'empêcher un chat de monter sur le plan de travail, la vigilance s'impose lorsque l'on cuisine.


Généralement, le chat détecte la chaleur en s'approchant des plaques. L'accident survient le plus souvent lorsque le chat se trouve à distance (au sol ou sur une table) et qu'il saute directement sur la plaque chaude.

Les ficelles, notamment de sacs poubelles

Les ficelles, notamment celles des sacs poubelles, sont très dangereuses, car une fois ingérées, elles peuvent rester coincées dans l'intestin, le cisailler et occasionner de graves lésions nécrosantes. Cette nécrose entraîne une perforation de l'intestin puis une péritonite, qui peut être fatale. Le risque existe aussi avec les fils de couture d'une certaine longueur ou n'importe quel autre "corps étranger linéaire".

Tous les corps étrangers digestifs constituent un danger potentiel mais les corps étrangers linéaires sont particulièrement dangereux car ils ne sont pas détectables à la palpation, à la radio ou à l'échographie. De plus, les symptômes sont plus frustres qu'avec les autres types d'occlusion intestinale.

Les câbles et fils électriques

Attention également au risque d'électrocution avec les câbles et fils électriques que certains chats aiment mordiller. Les chatons sont souvent attirés par les câbles de chargeurs qui traînent ou qui pendent.

Les perles, liens métalliques et autres petits objets

Prenez garde également aux perles, billes et autres petits objets que votre chat pourrait avaler en jouant avec.

Ces précautions s'imposent aussi pour tout jouet ou petit matériel de cuisine ou de couture contenant un fil en métal : chenilles en mousse, liens de sacs de congélation, etc. 

Les bocaux et boîtes de conserve

Certains récipients sont dangereux pour votre chat : leur ouverture est suffisamment large pour laisser passer leur tête mais trop étroite pour la laisser ressortir. Si elle reste ainsi coincée, il y a un risque d'étouffement.

Les sacs plastiques

Avec les sacs plastiques aussi, il y a un risque d'étouffement pour les chats.

Les véhicules

Les accidents de la circulation sont malheureusement fréquents chez les chats. Ils ne sont pas toujours fatals. Lorsque le chat est en vie, il faut le conduire immédiatement chez un vétérinaire, même en l'absence de blessures apparentes, en le manipulant avec un maximum de précaution.

Parfois aussi, les chats se glissent sous le capot des voitures au niveau du moteur, notamment lorsqu'il fait froid...

La canicule et les fortes chaleurs

Il est important de protéger son animal contre la canicule et les fortes chaleurs, en le maintenant au frais ou dans un lieu ombragé. 

Il doit disposer d'eau fraîche en permanence, ce qui implique de renouveler son eau plus souvent qu'à l'accoutumée.

Il ne faut jamais laisser un animal sans surveillance dans une voiture lorsqu'il fait chaud : la température y grimpe très vite, dépassant rapidement les 40° (pour atteindre parfois 50° ou 60°) et sa vie est alors en danger. Si le transport de l'animal est nécessaire, la caisse de transport doit rester aérée (ne pas la couvrir). Un usage modéré de la climatisation peut être une solution pendant le trajet (attention toutefois aux grands écarts de température avec l'extérieur).

En cas de coup de chaleur, une consultation d'urgence chez un vétérinaire s'impose. En hyperthermie, l'animal halète, salive, s'agite... Des troubles digestifs peuvent apparaître (vomissements, diarrhée) puis les symptômes s'aggravent : déshydratation, tachycardie, hypotension, cyanose, abattement, prostration, convulsions, dégradation de l'état de conscience, abattement, prostration (...) et pour finir la mort. En cas de coup de chaleur, commencez par mettre votre animal au frais mais ne le baignez pas dans de l'eau très froide au risque de créer un choc thermique, puis contactez de toute urgence un vétérinaire, qui vous donnera la marche à suivre.

Les piscines et pataugeoires

Les mares, piscines, pataugeoires et autres bacs remplis d'eau constituent un danger non négligeable pour les chatons qui peuvent tomber dedans et se noyer.

Les endroits "pièges"

Il arrive également que les chats restent coincés dans les caves, les garages, les canalisations, etc. Situation qui peut être dramatique : un chat se retrouve enfermé par mégarde chez un voisin alors que celui-ci s'absente pour un certain temps. Pensez-y si vous ne trouvez plus votre chat, notamment en période de vacances.

Les animaux venimeux

Certaines espèces venimeuses sont dangereuses pour nos animaux de compagnie (comme elles peuvent l'être pour nous).

C'est le cas des vipères et des hyménoptères (guêpes, frelons, abeilles...) qui peuvent mordre ou piquer l'animal.

C'est également le cas des crapauds, qui ont sur tout le corps des glandes sécrétant un venin. 

Pour ces animaux, le venin constitue un mécanisme de défense face aux chats et aux chiens qui s'en prennent à eux, le plus souvent par jeu. La prudence s'impose donc, en gardant à l'esprit que certaines espèces sont protégées (crapauds, vipères).

En dehors des hyménoptères, un autre insecte est dangereux (ou plutôt sa larve) : la chenille processionnaire du pin, qui possède un appareil urticant susceptible de provoquer d'importantes réactions allergiques.

 Certains toxiques possèdent un antidote lorsqu'on intervient à temps, d'autres non. 

Si vous soupçonnez votre chat d'avoir ingéré un produit toxique et/ou si vous constatez de la fièvre,

un abattement, des vomissements et/ou des convulsions, consultez d'urgence un vétérinaire.

N'hésitez pas à contacter le centre anti-poison d'une école vétérinaire si vous souhaitez des renseignements.

 Le centre antipoison de l'école vétérinaire de Lyon est joignable 24h/24 au 04 78 87 10 40.