Les maladies et parasites externes


La protection contre les parasites

Parasites internes : vers ronds et vers plats

Il est recommandé de traiter votre chat régulièrement contre les vers ronds (Ascaris) et les vers plats (Ténia) : tous les mois jusqu'à l'âge de 6 mois, puis 2 à 4 fois par an.

Ces parasites sont facilement transmissibles par contact avec un chat porteur (si vous avez plusieurs animaux, il est nécessaire de les traiter tous au même moment). Ils peuvent aussi être transmis par les puces et la consommation de petits rongeurs. Ces parasites vivent au dépens de l'organisme du chat et provoquent de graves altérations générales et locales (retard de croissance chez les chatons, diarrhées pouvant contenir du sang...). 

Si vous constatez que votre chat a le ventre dur et gonflé ou que vous retrouvez des vers dans ses vomissures ou ses selles, il est indispensable de le traiter. En effet, les traitements contre les vers sont curatifs et non préventifs.

Si votre chat est contaminé juste après un traitement, il peut donc à nouveau être parasité.

Demandez alors conseil à votre vétérinaire.

Parasites externes : puces et tiques

Les puces vivent sur l'animal ainsi que sur les tissus où dort le chat, d'où l'importance de traiter à la fois l'animal et son environnement en cas d'infestation. Non seulement les piqûres de puces peuvent être à l'origine de problèmes de peau (dermatose) mais elles peuvent transmettre le ténia.

 

Les tiques quant à elles peuvent transmettre la borréliose ou maladie de Lyme.

Dans l'éventualité où votre chat se ferait mordre par une tique, il est important de la retirer par "dévissage" à l'aide d'un crochet spécifique vendu en pharmacie, animalerie et chez votre vétérinaire pour une somme modique. Cette méthode permet à la tique de ne pas "se vider" dans l'organisme du chat par compression de son abdomen, réduisant le risque de transmission des bactéries.

Tous les chats que nous proposons à l'adoption sont déparasités.

La protection contre les maladies

Typhus

Le virus du typhus, non transmissible à l'homme, touche généralement les chatons ou les adultes vivant en communauté. Il est très contagieux car il se transmet par contact direct et indirect (objets souillés).

L'incubation est de 2 à 4 jours avant l'apparition d'une forte fièvre, d'abattement profond, de perte d'appétit, de diarrhées et de vomissements. Le chat est alors en danger de mort s'il n'est pas soigné très rapidement, particulièrement pour les chatons.

Chez la chatte gestante, ce virus engendre des lésions nerveuses irréparables (perte d'équilibre empêchant la marche).

La vaccination, obligatoire à la cession d'un chat, est très efficace.

 

Les chats proposés à l'adoption sont vaccinés contre le typhus.

Coryza

Le coryza, non transmissible à l'homme, est une maladie respiratoire très contagieuse et très fréquente, pouvant être très grave et même fatale chez les chatons.

L'incubation est de 2 à 6 jours avant l'apparition d'une fièvre, d'une diminution de l'appétit, d'une toux, et surtout d'éternuements et d'écoulements des yeux et du nez.

La vaccination, obligatoire à la cession d'un chat, reste le seul moyen de prévention possible mais n'empêche pas totalement la survenue de la maladie.

 

Les chats proposés à l'adoption sont vaccinés contre le coryza.

Leucose féline (FeLV)

Ce virus, transmissible exclusivement entre félins, via tous les fluides corporels (larmes, salive, sang, lait...), est extrêmement contagieux. Tous les contacts directs entre chats ainsi que le partage de gamelles ou de litières sont sources de contagion entre chats. Un chat nouvellement contaminé peut rester quelques mois à quelques années sans présenter de symptômes mais en étant contagieux. Une fois les premiers symptômes apparus (perte de force, perte d'appétit, anémie, leucémie...), l'animal n'a plus que quelques mois à vivre.

Ce virus est particulièrement répandu parmi les populations de chats errants. Un vaccin permet néanmoins de protéger votre chat si vous prévoyez que celui-ci fasse des sorties en extérieur. Au préalable, il vous faudra procéder à un rapide test sanguin auprès de votre vétérinaire afin de déterminer s'il n'est pas déjà porteur du virus.

Nous ne préconisons pas la cohabitation entre un chat ayant la leucose et d'autres chats sains mais elle est possible à la condition indispensable que les chats soient vaccinés contre la leucose et que les rappels de vaccins soient fait à temps chaque année. Nous préconisons toutefois de veiller à une désinfection très régulière des lieux de vie, gamelles et litières partagés.

 

Les chats proposés à l'adoption sont testés négatifs au FeLV et vaccinés.

La vaccination est le meilleur moyen de protéger

votre chat contre ces trois maladies (vaccin TCL)

FIV ou "SIDA du chat"

Ce virus est surnommé "SIDA du chat" car il engendre une immunodéficience et est transmissible entre félins lors des combats de territoire ou en période de reproduction, via l'échange de salive ou de sang au niveau de plaies profondes.

La mère peut aussi le transmettre à ses petits par son lait.

Un test sanguin rapide pouvant être effectué sur les chats de plus de 4 mois permet de déterminer si un chat est porteur (FIV+) ou non (FIV-), dans la mesure où son contact avec le virus a eu lieu plusieurs mois avant le test. Un chat ayant été contaminé par le virus du FIV va tout d'abord vivre une période plus ou moins longue (5 à 10 ans en moyenne) sans présenter de symptômes mais en étant contagieux. Passé cette période, le virus va affaiblir le système immunitaire du chat, le rendant très vulnérable à toutes les maladies.

Il n'existe pas de vaccin ni de traitement pour prévenir ou éliminer une infection par le FIV. Seule la prévention par stérilisation des chats est efficace en évitant la reproduction et en diminuant fortement les risques de bagarres.

Malgré tout, un chat FIV+ peut parfaitement avoir une espérance de vie normale, même après que le virus s'est déclaré, dans la mesure où il est soigné convenablement contre les infections qu'il pourrait contracter (principalement gingivites et coryza). Dès lors que les chats sont stérilisés et s'entendent bien, il est tout à fait possible de faire cohabiter des chats FIV+ avec des chats sains.

 

Les chats proposés à l'adoption sont testés pour vérifier s'ils sont porteurs du FIV.

Péritonite infectieuse féline (PIF)

La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie infectieuse féline due à un coronavirus très résistant en milieu extérieur. La transmission se fait par ingestion ou inhalation du virus présent dans les selles ou la salive des chats infectés (directement de chats à chat ou indirectement). La PIF survient le plus souvent dans les communautés de chats. Les animaux les plus contaminants sont les porteurs sains.

La période d'incubation dure de quelques semaines à quelques années. Les chats porteurs du coronavirus ne déclarent pas tous la PIF : 10 % environ des chats infectés déclarent la maladie. Une fois la PIF déclarée, le pronostic est toujours fatal à plus ou moins court terme, quelle que soit la forme de la maladie (PIF humide ou sèche). Il n'existe pas de vaccin en France.

Syndrome urinaire

La formation de cristaux dans les voies urinaires du chat se traduit par des besoins fréquents et pressants d'uriner, des douleurs aiguës au moment d'uriner (miaulements), voire du sang dans les urines.

Dans les cas où l'urètre est totalement bouché par un calcul, le chat est dans l'impossibilité totale d'uriner, ce qui peut entraîner des dommages aux reins et mettre sa vie en danger. Il est important de détecter ce syndrome avant que les reins soient atteints, donc si votre chat présente ces symptômes, consultez d'urgence un vétérinaire.

Ce syndrome peut être induit ou aggravé par une nourriture de moindre qualité ("produits d'origine animale" trop riches en minéraux) ou une source d'eau insuffisante. Le traitement consiste en une prise de médicaments et une alimentation permettant d'acidifier l'urine pour réduire les calculs.